primes à la casse... pour les bateaux de peche !

Le ministère de l'agriculture a décidé de mettre en place un plan de 25
millions d'euros (4 millions d'euros pour la Manche de Cherbourg dans
le Cotentin à Boulogne dans le Nord) pour réduire le nombre des bateaux
qui pêchent des poissons en voie de disparition. En gros, les patrons
qui accepteront d'envoyer à la casse leurs vieux navires toucheront des
indemnités. Elles s'élèvent jusqu'à 500 000 euros pour un bâtiment
hauturier, soit un remboursement quasi-intégrale.
Interdiction de pêcher certaines espèces, prix du gazoil qui flambent,
il n'en fallait pas plus pour convaincre certains patrons de se
débarrasser de leurs vieilles unités. A tel point que la mesure est
victime de son succès. Rien qu'à Port-en-Bessin dans le Calvados, 11
dossiers ont été déposés, c'est presque la moitié de la flottille.

Boujou Nenel

Le plan Peche 2008 sera doté de 310 millions d'euros sur une durée de trois ans : c'est ce que les pêcheurs, reçus par Nicolas Sarkozy, ont appris lors de leur rendez-vous à l'Elysée.

Modernisation et sortie de flotte

Le plus gros volet du plan touche à la modernisation des bateaux, à l'aide à la réduction de la consommation de gazole. L'enveloppe, d'un total de 230 millions d'euros comprend aussi le financement d'un plan de sortie de flotte, tout particulièrement destiné aux chalutiers les plus anciens. Combien de bateaux partiront à la casse ? Trop tôt pour le dire puisque seuls partent les volontaires. Des mesures sociales au profit des équipages seront « systématiquement » attachées à chaque sortie de flotte et notamment des aides à la reconversion.

Coup de pouce aux jeunes

Par ailleurs, 25 millions sur la durée du plan sont prévus pour accompagner les entreprises et les marins contraints de rester à quai pendant les périodes « d'inactivité forcée » comme par exemple les fermetures de pêcheries. Le gouvernement veut donner un coup de pouce aux jeunes patrons qui s'installent : 15 millions d'euros sont prévus pour les réductions des intérêts d'emprunts. Le chapitre sécurité n'a pas été oublié : 9 millions sont destinés à doter chaque professionnel d'une balise individuelle ; 11 millions pour l'équipement en vêtements à flottabilité intégrée et en systèmes AIS, système automatique d'identification, pour les navires de plus de 15 mètres. Ce plan va être passé à la loupe par les professionnels qu'ils soient du Guilvinec, de Cherbourg ou de Boulogne. Ils verront alors s'ils y trouvent leur compte. Ou pas.

Toujours est-il que la flotille de péche Normande va réduire comme peau de chagrin alors que les flotilles belges ou espagnoles ne sont pas touchées aussi gravement par Bruxelle POURQUOI, parce que ces pays et leurs gouvernants défendent ce métier bec et ongle lors de l'application et du vote des quotas.

La vérité aujourd'hui c'est ça: L'Europe; en filant un budget; demande à la France d'être le fossoyeur de la péche de ses propres régions au profit d'autres contrées lointaines



Preuve en est, l'enveloppe pour détruire les navires et plus importante que celle destinée à aider les gars qui veulent se lancer dans ce beau et noble métier.
Tantot


PS: Voila ce que je disais en Novembre


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A l'heure ou les palettes et pneus brulent sur les rond points, juste rappeler ceci:

Marins pécheurs français en 1956: 63815
en 2006: 21184

Encore vingt ans et nos ports animés par ces gars, ces bateaux de péches, (les cafés aussi..........) seront devenus de belles et grandes marinas remplis de yatch anglais.
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Tout est fait pour décourager les jeunes de faire ce beau métier.
Les anciens ont gardé le régime spécial des retraites pour partir un peu plus tôt.
Bruxelles et ses quotas freine des quatre fers l'activité.
En gros, c'est la mort annoncée à petit feu de ce métier, les jeunes ne venez pas, les anciens partez vite et ceux qui restent démerdez vous mais ne faites pas de bruit.
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Le patrimoine naval normand, la culture normande trés forte ;en lien avec ce domaine d'activité; auront disparu.
Lire "Pécheurs du Cotentin" de Jean Mabire, déja en 1975, le constat était fait par Mait' Jean

ont verra les espagnols pêcher au large de nos cotes d'ici quelques année car il n'existera plus de marin pêcheur français

C'est déja le cas

Triste tout ça !!!

C'est sure que c'est pas l'top Junker, mais le discours de chacun de nous doit être ferme et bien clair, pas touche à la pêche Normande sous peine de voir disparaitre dans 20 ou 30 ans ces spécialités et les gars qui nous les raménent.
Bruxelles a quand même calculé et reconnu qu'un emploi de marin embarqué, c'est quatre emplois à terre.




Tantot