La première phase de travaux s'achève. Elle concerne trente-quatre communes dans l'Orne.La deuxième en concernera vingt-trois autres.
• Les zones blanches. Il s'agit des communes dont le bourg n'est desservi par aucun opérateur. Elles sont 57 dans l'Orne, selon l'étude technique lancée en 2001 par le conseil général. La méthode utilisée a consisté, au sein de chaque canton, à effectuer les mesures sur un trajet passant devant les mairies de chaque commune. Le trajet (150 km par canton) empruntait aussi bien des nationales, des départementales que des routes communales.
• Un programme national. Le programme zone blanche a été lancé en 2003 au niveau national (plus de 3 000 communes sont concernées). Public et privé sont partenaires : le montage associe l'État, les collectivités locales et l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.
• La première phase de travaux. Elle concerne dans l'Orne 34 des 57 communes en zone blanche, celles où la réception est particulièrement mauvaise ou considérée comme prioritaire. Le conseil général a pris en charge la construction de 17 pylônes. D'un coût de 2 millions d'euros, ces travaux ont été financés à la fois par le conseil général (512 000€), le conseil régional, l'État et l'Europe. À compter de la livraison du pylône, les opérateurs ont six mois pour installer leurs antennes et rendre leurs services opérationnels. Actuellement, 10 des 17 pylônes ont déjà été équipés par les trois opérateurs. Les autres le seront d'ici le début de l'année prochaine.
• La deuxième phase. Elle est, cette fois, entièrement pilotée par les opérateurs et elle concerne 23 communes. Démarrée au dernier trimestre 2005, elle doit se poursuivre jusqu'à la fin de l'année 2007.
• Le taux de couverture par opérateur. Il se répartit ainsi dans l'Orne : 88,2 % du département est couvert par SFR, 86,2 % par Orange et 79,5 % par Bouygues Télécom.
• Un secteur difficile. Une inauguration marquait hier la fin de la première phase. Les élus et les représentants des trois opérateurs se sont retrouvés au pylône de Chahains, près de Carrouges. Gérard Burel, le président du conseil général, a souligné que ce secteur était auparavant particulièrement mal couvert. Pour la petite histoire, Carrouges n'était pas au départ retenue comme zone blanche, car un opérateur couvrait partiellement le bourg. Il a fallu réunir les trois opérateurs pour parvenir à couvrir correctement le secteur. Ainsi, le pylône dont l'emplacement était prévu à Rouperroux s'est retrouvé à Chahains, où il culmine désormais à 45 mètres de hauteur.