Le projet porte sur 50 éoliennes espacées de 800 mètres, représentant une capacité de production de 250 MW, “soit la consommation de la moitié des habitants du Calvados, en incluant le chauffage”.
Le projet auquel l'association de Gérard Lecornu s'attaque est colossal. Deux des principaux acteurs de la filière éolienne offshore en France sont sur les rangs : "Maïa Power", filiale du groupe de BTP français Maïa, entreprise basée à Lyon et spécialisée dans les énergies renouvelables et "wpd Offshore France SAS", filiale du groupe international wpd (400 salariés). Dans les deux cas, le projet est pharaonique puisque 600 millions d'euros seraient investis pour installer au large de Courseulles-sur-Mer et d'Arromanches, 50 éoliennes espacées de 800 mètres, représentant une capacité de production de 250 MW, "la consommation de la moitié des habitants du Calvados, en incluant le chauffage". La zone choisie (25 km2) pour implanter les pylônes en béton de 100 m de haut et leurs pales de 130 m de diamètre est située à 12 km de la côte, là où les fonds ne sont pas trop profonds (moins de 30 m). Un site "sélectionné pour son moindre impact visuel depuis la terre. Aussi, parce qu'il est le moins dommageable pour les activités maritimes", selon les présentations qui ont été faites. Les éoliennes n'arriveraient pas toutes prêtes, mais seraient "construites dans le port de Caen, ce qui représente de très nombreux emplois pendant 3 ans". Les chiffres de 50 emplois permanents et de 500 pendant la construction sont avancés.
Le recours déposé par Port Winston auprès du Préfet devra être argumenté.
source la manche libre