Du Mont-Saint-Michel au Tréport, les scientifiques surveillent eaux et coquillages
Dinophysis et Pseudo Nitzschia: 2 toxines produites par des micro-algues que les amateurs de coquillages connaissent bien.
Cest à cause d'elles que la pèche à pied est régulièrement interdite en certains points du littoral, ou encore du fait de leur présence excessive que la campagne de coquille Saint-Jacques avait été perturbée en 2004 et 2005.
Ces organismes sont donc placés sous haute surveillance, et c'est le laboratoire Ifrémer de Port-en-Bessin, dans le Calvados, qui est chargé de les traquer.
La méthode est fiable, mais on connait peu de chose en revanche sur la cause de ces développements soudains, d'où le projet d'engager d'importantes recherches sur cette question touchant autant à la santé publique qu'à l'environnement.
24 points de prélèvement jalonnent le littoral normand, pour des contrôles quasi-quotidiens en cette période estivale. Rien à signaler pour l'instant, mais la zone la plus surveillée est la Baie de Seine, où le dinophysis se manifeste régulièrement.
Les scientifiques s'interrogent sur les mécanismes qui régissent la brutale apparition de ces toxines. Faut-il incriminer le réchauffement climatique, les rejets polluants des fleuves? C'est tout l'enjeu de ces recherches, qui feront l'objet l'an prochain d'un programme financé par le contrat de plan Etat-Région.
source:
http://normandie.france3.fr/info/22897877-fr.php