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| Sujet: Signature pour les autoroutes de la mer. Jeu 12 Mar - 17:07 | |
| Cela faisait belle lurette que l'on en entendait parler mais rien n'aboutissait, cette fois, c'est la bonne, le projet prend officiellement pied. Seul dommage, c'est de ne pas voir le port de Cherbourg; si vide en ce moment; y prendre part. Pour voir les itinéraires sur carte: http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/3_carte_autoroutes_de_la_mer_cle534b17.pdf - Citation :
- Lancement de deux autoroutes maritimes entre la France et l’Espagne
Dominique Bussereau et Magdalena Alvarez Arza, ministre espagnole en charge des infrastructures, ont signé, le 27 février 2009, une déclaration commune relative à deux projets d’autoroutes maritimes entre la France et l’Espagne. A la suite des appels à projets lancés en 2007 par la commission intergouvernementale franco-espagnole (CIG), deux propositions de liaison maritime ont été retenues :
une liaison entre le port de Nantes-Saint-Nazaire et celui de Gijon ; une liaison entre les ports de Nantes, du Havre et celui de Vigo, puis dans un second temps, celui d’Algésiras.
La déclaration commune signée le 27 février 2009 par Dominique Bussereau et Magdalena Alvarez Arza définit la feuille de route des actions à mener dans les prochaines semaines pour un objectif de mise en service de ces autoroutes de la mer avant la fin 2009. Afin d’assurer la réussite de ce projet, les deux pays se sont engagés à apporter une subvention de 30 millions d’euros sur une période de 5 ans.
La France et l’Espagne disposeront ainsi de solutions de transport alternatif à la route qui offriront une haute qualité de service. Dès la première année, 8 départs hebdomadaires à partir des ports français sont programmés, puis 14 départs hebdomadaires après montée en charge des services.
En transférant 100 000 poids lourds par an de la route vers le transport maritime, ce projet assure une baisse des émission de gaz à effet de serre et répond ainsi aux objectifs du Grenelle Environnement. D’ici à 2020, la France espère faire évoluer la part du fret non routier de 14 % à 25 %.
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