Allez histoire de rêver encore…
des amis m’ont transmis leur photos et l’autorisation dans mettre en ligne… ne boudons pas notre plaisir…
Des cavaliers normands dans la brume du petit matin…
Une des images typiques des promenades matinales, un conroi à l’entraînement, notre bon Duc en tête…
ça c’est le genre de petits moments magique que j’adore, la brume, le soleil qui commence à essayer de percer dans la brume, puis brusquement le silence est rompu par de hennissements et des commandements, un conroi apparaît à la corne d’un bois…
on croirait l’avant garde normande patrouillant à la recherche de l’armée saxonne, il est 6 ou 7h du matin ce 14 octobre 1066… les armées se cherchent et vont se trouver pour la confrontation qui décidera de la légitimité de l’un ou de l’autre prétendant au trône…
Les saxons se massent en haut d’une colline un peu à l’ouest d’Hastings,
Les Huscarls s’assemblent, confiants… quoi qu’il arrive ils ne flancheront pas…plutôt la mort que le déshonneur de la fuite.
Puis Harold et ses frères rejoignent les troupes alors que les prêtres les bénissent, la colline retentit des Godwinson scandés par des milliers d’hommes…
Au bas de la colline notre bon Duc apparaît accompagné de l’étendard du très Saint Pape…
puis les colonnes le rejoignent et se forment en ordre de bataille
Notre bon Duc gravit fièrement la colline pour réclamer son dû
pour réclamer son dû
L’entretien tourne court, ce sera une journée de sang…
Taillefer le Menestrel porte le premier coup de la bataille
puis succombe sous le nombre
il est mort comme il en a rêvé et son souvenir restera à jamais fertile en nos mémoires…célébré encore et inoublié prés de 1000 ans plus tard…
« qui est le Papa ? »
« Allez mes enfants, et qu’ils n’en râtent rien »
L’ordre est enfindonner de monter… Les Dex Aïe et les Willelm Dux ! Willelm Rex répondent aux Ut et aux Godwinson… La peur est oubliée au côté des bons frères d’armes, celui qui flanchent un instant devant les Dane Axe tournoyantes et galvanisé aussitôt par ses frères et cousins à ses côtés…
Par vagues successives, 10 fois… 100 fois nous monterons cette colline…
sous les ordres de nos bons sergents…
pour donner ou recevoir la mort et faire valoir notre droit… pas de fuite possible, ni d’un côté, ni de l’autre… et de toute façon pas d’honneur dans la fuite…
coude à coude
mêlés et emmêlés dans la fureur et les cris…
les plus jeunes épaulés par les vétérans… jamais seuls…
la bataille continuait…
nos lances taillaient des saignés dans leurs lignes, aussi sanglantes que leurs grandes haches…