Pourquoi apprendre une langue nordique ?
Le danois, l’islandais, le norvégien et le suédois sont des langues germaniques, au même titre que l’anglais et l’allemand, et partagent avec ces derniers de nombreux traits grammaticaux et lexicaux. Leur apprentissage présente d’autant plus de facilité que l’enseignement s’adresse à des « grands débutants ».
Apprendre le finnois, langue de la famille finno-ougrienne, c’est en revanche s’initier à un autre univers linguistique, à une autre manière d’exprimer les choses...
L’Université de CAEN est, avec l’Université de Paris-SORBONNE (Paris IV), le seul établissement français d’enseignement supérieur à proposer un cursus complet pour l’ensemble des langues scandinaves ; le Département d’études nordiques est en outre le seul en France à offrir un enseignement de finnois débouchant sur un diplôme national.
Apprendre une langue nordique, c’est une invitation à découvrir de vastes territoires (plus de 1.250.000 km2, soit plus de deux fois la France...) qui présentent une grande variété de paysages souvent grandioses...
... Et c’est aussi aller à la rencontre d’une population de près de 25 millions d’habitants qui a su, au cours des siècles, façonner un art de vivre original.
C’est se familiariser avec de riches traditions culturelles qui ont engendré des personnalités de la littérature, des sciences et des arts reconnues dans le monde entier.
Apprendre une langue nordique, c’est également mieux connaître et se rapprocher de pays qui font partie de l’Union Européenne (Danemark, Finlande et Suède) et sont donc nos partenaires politiques, économiques et culturels ; c’est découvrir un mode de fonctionnement social et économique réactif et dynamique souvent érigé en modèle.
Apprendre une langue nordique, c’est enfin acquérir une spécificité rare et originale qui s’avèrera utile dans le cadre de relations franco-nordiques (tourisme, culture, liens avec de nombreuses entreprises dont certaines font partie de notre quotidien – comme IKEA, Lego, Nokia ou H&M – et bien d’autres encore, moins connues du public, qui sont implantées en France ou travaillent régulièrement avec des entreprises françaises).
Car les relations franco-nordiques demeurent un terrain encore trop peu défriché dont la mise en valeur n’attend que de nouvelles initiatives...
François Emion, Maître de Conférences
Université de Caen
http://www.unicaen.fr/lve/Dept/Etudes_nordiques/langues_scandinaves_index.html