Cher(e)s ami(e)s,
L'actualité politique, telle que retranscrite par les
medias, se
focalise sur les prochaines élections municipales de mars. On peut
le
comprendre aisément : dans notre vie quotidienne, en effet, beaucoup
de
nos préoccupations sont du ressort de la commune ou, le plus
souvent, de la
communauté de commune à laquelle nous appartenons.
En ce qui nous
concerne, nous ne pouvons ignorer que nombre de
personnalités politiques
normandes de premier plan se positionnent
dans ce qui sera - et est déjà -
une véritable "bataille" pour
conserver ou gagner telle ou telle grande ville
de notre région.
Parmi eux, certains ont exprimé de longue date une
vision d'avenir
pour une Normandie forte et compétitive. D'autres, même s'ils
l'ont
fait parfois à petits pas, ont plus récemment pris également
cette
direction. Nous nous en réjouissons et ils attirent évidemment
notre
sympathie.
Certain(e)s à l'inverse (et on aura compris que ce
"e" vise
particulièrement une personnalité de premier plan dans ce
contexte)
peristent dans une vision étriquée et repliée sur soi. Même
si
lhistoire et l'architecture s'y prêtent, les querelles de
clochers,
même quand elles concernent la ville aux "cent clochers" et la
ville
aux deux abbayes sont des querelles du passé.
De nombreuses
initiatives, et particulièrement ces derniers temps,
montrent que l'on peut
avancer concrètement pour une région forte sans
faire perdre son rôle, son
poids ou son âme à qui que ce soit.
Cependant, en tant qu'association
indépendante de tout parti, nous ne
donnerons aucune consigne de vote aux
municipales ni aux cantonales.
Car il faut bien parler des cantonales
aussi, qui sont un enjeu majeur
pour ne pas dire fondamental. Il ne se
passera en effet aucun
mouvement de restructuration régionale sans prise de
position des
départements.
Nos conseillers généraux ne peuvent et ne
doivent l'ignorer. Les
prises de position pour la "modernisation de l'Etat",
pour des
structures plus souples et plus "agiles", les déclarations du
ministre
de l'intérieur et des collectivités locales sur le nombre des
régions
françaises, le rapport Attali préconisant la suppression
des
départements... ouvrent un débat de fond qui les concerne au
premier
chef.
C'est pourquoi nous vous invitons à vous adresser
directement aux
candidats aux élections de votre canton, à votre conseiller
général
(s'il n'est pas "renouvelable") ainsi qu'au président du
groupe
politique dont vous vous sentez proche à votre conseil général
pour
les interpeller sur l'avenir de la Normandie. Quelle position ont
ils
dès aujourd"hui quant à la coopération entre les deux
régions
normandes ? quelle position serait la leur en cas de
sollicitation
d'un voeu pour l'unification ?
Nous mêmes adresserons la
semaine prochaine une lettre ouverte aux
conseillers généraux et aux
candidats aux cantonales, allant en ce
sens.
Merci encore à tous pour
votre soutien et votre action.
Bien à vous,
Dominique
Losay
Président
Une seule Normandie