j'insiste aussi pour l'erreur que j'ai dit a cnico , Jérôme Gangneux ne tiens pas un restaurant a new york mais a paris sou le nom "6 le wew york"
voici un petit interview de la personnalité de se normand
Normand, Jérôme Gangneux (40 ans, né à L’Aigle) a connu le monde de la viande - ses parents étaient bouchers, Place Gambetta à Paris - avant celui de la cuisine...
« A 12 ans, mon père m’emmenait à La Villette… et je détestais les fêtes de fin d’année car je devais plumer les dindes et les faisans dans la cave... Puis, mes parents ont quitté Paris et la boucherie pour prendre une brasserie à Domfront, dans l’Orne. L’école et la boucherie n’étant pas mon truc, je suis entré en apprentissage à 15 ans à L’Hôtel de la Poste, établissement très renommé de Domfront (1* Michelin). Pour moi, ce fut le coup de foudre ! Je passais trois semaines dans le restaurant - nous étions douze en cuisine - et une semaine au CFA d’Alençon. Après deux années, j’ai obtenu mon CAP de cuisinier et je suis parti faire des « saisons » comme commis de cuisine, à Morzine, Monaco, Antibes...
Deux ans plus tard, je suis revenu à Paris à L’Elysée Matignon avec Alain Senderens, puis j’ai fait plusieurs maisons avant de rencontrer Jean-Pierre Vigato.
J’avais 24 ans et il cherchait un chef de partie... Au bout de six ans, je suis devenu son second à L’Apicius. On y faisait une cuisine de grande qualité, goûteuse et simple...
Puis un jour, j’ai souhaité m’installer et Jean-Pierre Vigato m’a proposé de nous associer. Ainsi est né le 6 New York (6, Avenue de New York - Paris 16e), autrefois Le Grand Chinois.
Nous avons voulu l’endroit convivial, chic et contemporain, avec une cuisine qualité, gourmande et légère, faite de produits authentiques de terroir et de saison... dans un esprit moderne et conventionnel. D’ailleurs, nous nous sommes faits connaître avec deux plats simples encore à la carte : le carpaccio de tête de veau et l’assiette de cochon ; sans oublier la charlotte de tourteau et son avocat, la pizzaletta de langoustines, l’onglet de veau, les produits tripiers... la tarte fine au chocolat, le pain perdu au riz et confiture de lait...
Côté cave, nous avons 60 références : des grandes appellations aux vins « découvertes » comme les côtes du Roussillon...
Nous réalisons 100 couverts / jour sur l’année pour un ticket moyen à la carte de 65 euros avec vins et un menu déjeuner à 35 euros.
Notre clientèle est faite de ministres, de personnalités politiques, d’hommes d’affaires, de notoriétés des arts et du spectacle, de princes arabes et de voisins du quartier de l’Alma... Nous sommes vingt dont douze en cuisine avec mon chef Frédéric Nauleau, six en salle, un voiturier... Je connais Rungis depuis quinze ans et j’y achète 80% de mes produits. Rungis est comme la cuisine : un mélange de passion, de couleurs et de saveurs... ».