tourisme et identité

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Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi les Français préfèraient les vacances en Bretagne plutôt que les vacances en Normandie ? Pourtant, c'est une bonne centaine de kilomêtres en plus avec deux chiard qui gueulent à l'arrière : "c'est quand qu'on arriiiiiive ?!"

Et bien, je me suis posé la question récemment... Qu'ont les Bretons de plus que nous ?
Des festou-noz ? Des crèpes ? Des coiffes ? Des triskels ? Des korrigans ? Oui et non...
Le dénominateur commn de tout ça, c'est l'identité ! Cette dernière attire foule car elle est exotique !

Donc, nous, Normands, si l'on a pas autant de touriste, c'est tout simplement parce que l'on manque cruellement d'identité !

Alors voilà l'idée !

Un moyen d'action envisageable (et réaliste) serait de créer des liens avec les entreprises, les services municipaux et les offices de tourisme afin de dévellepper une image édulcorante de l'identité(s) normande ! Tout comme en Bretagne ! Un p'tit coup de viking par là, un troll par-ci ! Un festival par-ci une exposition par là ! Pas besoin d'autonomie pour ça ! Ca satisfait le tourisme et l'identité culturelle !

Parce que faut dire les choses comme elles sont : les principaux acteurs de la perte de l'identité normande, c'est pas le "gouvernement jacobin et nianiania et nianiania", c'est les Normands eux-même qui en ont tout simplement rien à trouffe !

Alors, remettre au goût du jour des fêtes folkloriques estivales (pour toursites) serait une moyen de faire renaître (car il s'agit bien de cela) notre identité !


tres bonne idée a explorer !

vrai se que tu dit La Bretagne reste tendance depuis une bonne décennie. Le récent succès de l'album de Nolwenn Leroy, «Bretonne » (600.000 exemplaires vendus) en fut le dernier révélateur. Ce qui était jadis considéré comme ringard, notamment les chants de marins, fait aujourd'hui recette au box-office , La beauté des paysages, la faible insécurité, la mixité sociale, le poids des associations qui favorisent l'entraide. Tant il est vrai que le miracle économique des années 80 n'est plus qu'un souvenir. Et au-delà du cadre de vie, il y a cette identité bretonne dont les talents ont su sortir du ghetto des années 60, souvent s'exporter avant de revenir au pays, nimbés d'une reconnaissance extérieure.
Ce dynamisme culturel, perceptible dans la musique, l'édition et maintenant le cinéma, puisque la Bretagne devient une terre de tournages, a forgé l'image d'une région fière de ses valeurs et décomplexée. malgré les difficultés, résiste mieux que d'autres. Elle évoque encore ce souvenir nostalgique d'une France des années glorieuses où il faisait bon vivre parce que les grands équilibres étaient respectés, les écarts sociaux pas trop importants, l'intégration réussie. En ce sens, la Bretagne demeure un modèle, voire un laboratoire pour ceux qui doivent réinventer l'avenir .