Le TGV Paris-Normandie est sur les rails

Un comité de pilotage de la future ligne à grande vitesse a débuté ses travaux, hier à Mantes-la-Jolie.Pour autant, les élus normands ne crient pas victoire.



Grand rendez-vous ferroviaire, hier, à Mantes-la-Jolie (Yvelines) où le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a mis sur les rails un projet de ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie.

Suite aux propositions, en avril, du président Sarkozy visant à relier Paris au Havre en une heure, « oubliant Rouen et la Basse-Normandie » comme n'ont cessé de le rappeler les socialistes, Dominique Bussereau a rectifié le tir. « On ne parle plus d'un tracé nord desservant uniquement Le Havre. Nous sommes sur un tracé normand. C'est un début de victoire, assure Laurent Beauvais, le président bas-normand. En outre, poursuit-il, nous avons obtenu des engagements sur le désengorgement entre Mantes et Nanterre. »

Caen et Rouen en même temps

Reste deux inconnues sur lesquels Laurent Beauvais ne veut « surtout pas relâcher la pression. Où se situera le Y entre les deux lignes, l'une vers Caen, l'autre vers Rouen. Et qui paiera ? Le travail commence. Il faut continuer à se battre. »

Vice-président du conseil général de la Manche, Erik Beaufils réclame, lui aussi, « un calendrier précis qui doit être établi au plus tôt. Les lignes à grande vitesse Paris - Caen - Cherbourg et Paris - Rouen Le Havre doivent être réalisées en même temps, et non successivement. » Également présents à la rencontre, Anne d'Ornano, présidente du conseil général du Calvados ; Philippe Duron, député-maire de Caen et Bernard Cazeneuve, député-maire de Cherbourg, sont sur la même longueur d'ondes.

Le préfet Jean-Pierre Duport préside ce « comité de pilotage de la future ligne à grande vitesse Paris-Normandie ». Le gouvernement a demandé à Réseau ferré de France de lui remettre une « étude stratégique » avant la fin de l'année. L'objectif est d'organiser un débat public en 2011.

Le gouvernement annonce des temps de parcours de moins de 45 minutes pour Paris-Rouen, moins de 1 heure 15 pour Paris-Le Havre, moins de 1 heure 30 pour Paris-Caen et moins de 2 heures 30 pour Paris-Cherbourg. Mais pour quand ? En 2020 ? En 2030 ? En 2040 ? Aucune date n'est avancée. Quant au coût, aucun chiffre.

Ces précisions utiles seront peut-être apportées lors de la seconde réunion du comité de pilotage, le 22 décembre à Paris.

source :
http://www.ouest-france.fr/actu/actu_BN_-Le-TGV-Paris-Normandie-est-sur-les-rails_8618-1113343_actu.Htm du 16/10/09

Citation :

Mais pour quand ? En 2020 ? En 2030 ? En 2040 ?

Primo, je suis totalement contre ce projet. Je l'ai déja dit, c'est pas nouveau.
Secondo:

Citation :

Mais pour quand ? En 2020 ? En 2030 ? En 2040 ?

Cela me fait vraiment marrer de voir de telles échéance, une fois de plus, les politiques Normands sont pris pour des bouseux qui à défaut d'avoir un train rapide, sont menés en bateau, ..............et pas un NGV

Il est vrai que les échéances annoncées sont risibles... Maintenant de l'opportunité de cette ligne TGV a arriver en Normandie ? J'avoue avoir été contre jusqu'alors. C'est vrai ! Voir les parisiens (et quand je dis parisiens, je ne pense pas à ceux de Montmartre mais plutôt à ceux de la petite et grande couronne => suivez mon regard !) débarqués 2 fois plus vite chez nous et prendre la Normandie pour une cité dortoir parce qu'ils ne supportent plus leur condition dans leurs cités banlieusardes me fait dire que le TGV serait plutôt néfaste.
Cependant, je dois aussi avouer qu'il y a peut être grand risque à ne pas disposer d'une telle ligne en Normandie. Perte d'attractivité pour les entreprises par exemple. Peut être un manque d'attractivité pour des personnes à revenus aisés (ingénieurs et autres) qui pourraient travailler sur la capitale et vivre chez nous, faisant ainsi vivre nos commerces locaux. Manque d'attractivité pour le tourisme qui, ne l'oublions pas, représente une manne de revenus importante pour l'hôtellerie-restauration entre autres...
Bref, j'avoue douter !!!

Certes certes pére Junker, mais en plus de cette nouvelle proximité avec la banlieue parisienne (induisant l'augmentation du prix de l'immobilier laissant ainsi les Normands d'éternels locataires) il ne faut pas oublier non plus que tgv rime avec fermetures des petites gares et prix des billets plus chers.
C'est donc une fois de plus un service public au service des parisiens, que les Normands pairont chers

Pas faux comme arguments

Déjà que le trajet Caen -Cherbourg est à 20 euros alors qu'on a pas encore le TGV ça va être comique en 2020, euh non 2030 enfin 2040 oh et puis après tout ça passera sûrement jamais...

Citation :

en 2020, euh non 2030 enfin 2040

De toute façon, d'ici là, le Nord Cotentin aura retrouvé son insularité

Le dossier se précise...



Au Havre Dominique Bussereau a installé le conseil de coordination interportuaire de l’axe Seine, réunissant les ports de Paris, Rouen et Le Havre afin d’optimiser leurs trafics en développant des synergies.
Pour finir, le ministre s’est arrêté à Mantes-La-Jolie où il a mis en place le comité de pilotage du projet de ligne nouvelle à grande vitesse Paris–Normandie citée plus haut. Ligne qui devra également desservir Caen (Calvados) avec une bifurcation à partir de Rouen. Ville d’où d’ailleurs pourrait partir, mais bien après 2020, une autre bifurcation vers le tunnel sous la Manche, la ligne partant de Paris étant à cette échéance saturée.

Ce comité est présidé par Jean-Pierre Duport, ancien préfet et ancien président de Réseau ferré de France. Le comité réunit notamment les présidents des exécutifs des trois régions concernées (Haute-Normandie, Basse-Normandie et Ile-de-France), ceux des conseils généraux intéressés et le président de Réseau ferré de France.
A charge pour le comité de proposer rapidement différents scénarios pour réaliser cette ligne dont le coût ni le financement n’ont été évoqués de façon à ce qu’un débat public soit lancé dès 2011, la ligne devant être opérationnelle d’ici 2020.

source : http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/36017/transports/haute_normandie_surprise_dominique_bussereau_feu_vert_contournement_est_rouen.htm

Citation :

qu’un débat public soit lancé dès 2011

Ils peuvent déja compter sur moi

Une fois n'est pas coutume, le monde politique a tiré dans le même sens hier au Havre lors d'un colloque sur le Grand Paris. Antoine Rufenacht, Laurent Fabius et Bertrand Delanoë demandent de concert à l'état une liaison à grande vitesse avec une connexion à Roissy, un débat public dès 2011, mais aussi le renforcement des activités maritimes.