JEAN MABIRE

Jean Mabire, né le 8 février1927 et décédé le 29 mars 2006, est un écrivain et journaliste français d'extrême droite (ou de « droite nationale », selon le point de vue) et également un écrivain régionaliste.

Originaire de Normandie, il débute sa carrière avec la Revue Viking qu'il dirigera de 1949 à 1955.

Il s'illustre durant la guerre d'Algérie ; son œuvre, composée pour l'essentiel d'ouvrages historiques, traite en grande partie des questions militaires. Jean Mabire a notamment publié une trilogie consacrée aux français engagés dans la Waffen SS durant la Seconde Guerre mondiale. Les trois livres, La Brigade Frankreich, La Division Charlemagne et Mourir à Berlin, reprennent une partie de leurs informations des ouvrages de Marc Augier, dit Saint-Loup. Jean Mabire a consacré de nombreux ouvrages à l'histoire de la Schutzstaffel (SS), à l'armée allemande ou à la Légion des Volontaires Français (LVF), dans un style très narratif.

Jean Mabire a contribué à de nombreuses publications en tant que journaliste. Il a débuté à La Presse de la Manche (Cherbourg) comme reporter, puis il a collaboré à Historia, mais également à la publication militante Défense de l'Occident, dirigée par Maurice Bardèche. Il fut l'un de fondateur dans les années 60 de l'Union pour la Région Normande avec le député Pierre Godefroy et le militant d'extrême-droite Didier Patte, et qui donnera naissance en 1971 au mouvement normand. Il tient également une chronique littéraire dans l'hebdomadaire National-Hebdo.

Cet écrivain a consacré sa vie à la Normandie pour laquelle il a écrit bon nombre d'ouvrages, seul ou en collaboration qui représentent des outils, comme "l'histoire de la Normandie", "la Normandie secrète". Citons des ouvrages comme "les Vikings", "les Grands Marins Normands" ou encore "Les Dieux Maudits". Un de ses derniers ouvrages "Les poètes Normands et l'héritage Nordique" est un élément indispensable de l'histoire littéraire normande.


Il existe l'Association des Amis de Jean Mabire dont l'actuel Président est Didier Patte située à Boissez Le Châtel.

Association des Amis de Jean Mabire

Cotisation annuelle : 15,26 €, 91,60 € (soutien), 152,67 € (bienfaiteur)
Nombre d'adhérents : 176
Siège : 81, rue d'Elbeuf
76100 Rouen
Adresse postale : BP 6 - 27520 Boissey Le Chatel
Tél. : 02.32.42.65.57
Fax : 02.32.20.12.31

Personne à contacter

M. Didier Patte
Le Gab - Les Bruyères
27290 Ecaquelon
Tél. : 02.32.42.65.57
Fax : 02.32.20.12.31 / 02.32.57.58.66
E-mail : unite.normande@wanadoo.fr

Bureau

Président : Didier Patte
Vice-président : André Boscher
Secrétaire : Louis-Christian Gautier
Secrétaire adjointe : Katherine Hentic
Trésorière : Nicole Boyer

Périodique



Le Bulletin des Amis de Jean Mabire
Descriptif : édité par l'association, trimestriel, créé en 2002, 9 numéros (9-septembre 2004), tiré à 500 exemplaires
Directeur de publication : Didier Patte
Adresse de la rédaction : Le Gab - Les Bruyères — 27290 Ecaquelon
Sommaire : éditoriaux, articles critiques, bibliographies
Vente au numéro : auprès de l'association. Tous les numéros sont disponibles (2 € port compris)

Activités / manifestations

Présence dans de nombreuses réunions d'écrivains

maît’Jean est parti vers Thulé par Pierre Vial

Le ciel est gris. Jean Mabire (les siens et ses vieux amis l’appelaient Maît’Jean, selon la tradition normande) a rejoint la Grande Armée, à la fin de ce mois de mars qui est dédié au dieu des armées. Il est parti en viking, affrontant avec un serein courage son destin, comme les héros de son compatriote Pierre Corneille.

J’ai de la difficulté à écrire ces lignes. Comme si elles me confirmaient qu’il n’est plus là. Mais ce qui m’aide, c’est de savoir qu’il est toujours là. Il marche en esprit dans nos rangs, pour utiliser ces mots que nous réservons aux nôtres. A ceux dont l’honneur s’appelle fidélité. Si cette devise s’applique à quelqu’un c’est bien à lui. Lui que j’ai toujours trouvé à mes côtés quand la houle se faisait dure et que le navire peinait à tenir le cap.

Il avait dix-huit ans en 1945. Il avait connu les derniers feux d’un Francisme qui a suscité tant d’enthousiasme, de dévouement, d’engagement. Au sortir d’une guerre qui avait confirmé, après celle de 14-18, le grand suicide de l’Europe, il s’était retrouvé, très naturellement, au coude à coude avec des garçons de son âge, dont certains – parce qu’ils avaient quelques mois de plus que lui – avaient pu vivre de près le crépuscule des dieux. Communauté, jeunesse, solstice, chant : j’ai toujours à portée de main un carnet, daté du 19 juin 1948, sur lequel ces mots figurent et dont la couverture beige porte un dessin représentant un bûcher décoré d’une roue solaire marquée de runes. Pas de signature. Mais les initiés reconnaissent au premier coup d’œil la patte de ce remarquable dessinateur qu’est Maît’Jean (je préfère décidément utiliser le présent pour parler de lui). Un talent, allié à celui de l’écriture, qu’on retrouve dans Viking, qu’il dirige dès le premier numéro (mars 1949). Ces « Cahiers de la jeunesse des pays normands » annoncent la couleur : « Nous avons découvert dans le vent du Nord la certitude et la réalité. Venus de Paris, venus d’ailleurs, nous retournons vers notre peuple et vers notre sol ». L’aventure, exaltante, de Viking, a duré jusqu’en 1958. A cette date il a troqué le stylo contre le PM. Rappelé en Algérie comme lieutenant de réserve, au sein du 12e bataillon de chasseurs alpins qui opère dans les coins les plus pourris de la frontière tunisienne, il commande un commando de chasse. Une expérience marquante, qu’on retrouve dans son livre Les Hors la loi (1968, réédité en 1976 sous le titre Commando de chasse).

Revenu, dans la vie civile, à son métier de journaliste (il était entré en 1956 à La presse de la Manche), il est l’adjoint de Philippe Héduy à L’Esprit Public. C’est dans les colonnes de cette revue composite que je le découvre et la lecture de chacun de ses articles est pour moi fulgurante (au sens étymologique du mot : ses textes portent la foudre, en particulier ceux qui insistent sur la nécessité d’une synthèse entre nationalisme et socialisme). Lorsqu’il rejoint la communauté de camaraderie à laquelle j’appartiens, en devenant rédacteur en chef d’Europe Action, j’exulte. Puis nous vivrons ensemble l’aventure du GRECE. Et celle d’un mouvement de jeunesse cher à notre cœur. Depuis nous ne nous sommes jamais quittés, vérifiant à chaque occasion, année après année, à quel point, sans même nous consulter, nous réagissions de la même façon. Vis à vis des événements, des grands débats, des hommes que nous avons côtoyés ou croisés. Dès la création de Terre et Peuple, j’ai eu son approbation et son appui. A la Table Ronde de l’automne dernier il était là. Stoïque. Très fatigué (cela se lisait dans ses yeux). Mais il était là. Heureux de dédicacer ses livres à de jeunes lecteurs inconnus, de parler avec les vieux amis. D’être au sein de son clan.

Articles de revues, livres : ils se sont accumulés, au fil du temps, grâce à une vitalité créatrice dont peu d’écrivains sont capables. En écrivant ces lignes j’ai devant moi, sur les rayons de ma bibliothèque, la cohorte impressionnante des livres de Jean. Lui-même disait qu’il ne savait pas très bien combien il en avait fait… Il n’est pas de legs plus précieux que celui-ci. J’aurai l’occasion, dans un article de la revue Terre et Peuple, d’évoquer certains souvenirs personnels concernant la rédaction de certains d’entre eux. Mais tous, à des titres divers, ont eu vocation à faire vibrer des échos chez les âmes ardentes. Combien de jeunes garçons et de jeunes filles ont entendu l’appel de la voix des ancêtres en lisant un livre de Jean ? En cela, mais aussi en bien d’autres façons, il aura été un éveilleur. « Eveilleurs de peuples ». C’est lui qui a trouvé cette magnifique formule pour désigner ceux qui, un jour, dans un pays, ont appelé leur peuple à la vie : « Lève-toi et marche ! ». Par l’écriture, par la parole, par l’action.

Bien sûr nous avons un immense chagrin. Le coup a été rude. Mais nous n’avons pas le droit de nous murer dans notre tristesse. Car là où il est les seuls mots qu’il veut entendre sont : LE COMBAT CONTINUE. Son combat. Notre combat. J’avais un camarade ? Non. J’ai un camarade. Jean Mabire PRESENT.

La cotisation à l'AAJM est à 10€ pour le moment. La plupart des données sont inexactes. Par exemple, il y a bien plus de 176 adhérents. Mais c'est parfait de mentionner qu'une association existe.

L'adhésion reste un excellem=nt moyen de valoriser l'oeuvre de Jean Mabire.

N'oublions pas, demain, l'hommage solennel à Jean Mabie à Château Gaillard !

A demain

neness61 a écrit:

A demain

a demain camarade de normandie

eh bien a toute à l heure les gars

trés bonne journée en hommage a jean mabire parmis nos camarades normands , le testament lu par sa femme a été un des plus grand moment , et des photos sont a voir sur le forum ......

Oui c'était un moment d'émotion.
Tout reste désormais à faire pour la mémoire de Maît'Jean. Il comptait énormément sur la jeunesse normande !

Le mouvement normand avait très bien réalisé cet hommage pour maitre jean qui nous a quitté trop tôt

Heuresement que ses écris se trouvent facilement

Et la sécurité par le DPS était pet être superflus

Vidéo d'une émission d'Apostrophe datant du 5 Mai 1989, consacrée au théme de la guerre .
Mait' Jean y est invité pour son livre "La division Wallonie".
La séquence accessible ne dure que 10mn sur 1h26.
Malheureusement, Jean Mabire apparait au bout de 9mn30 et son intervention est interrompue au bout de 30s.
Je pense que la commande du dvd s'impose. La mienne est déja partie.
Tantôt
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CPB89005364

Boujou

J'ai reçu ce matin le dvd de l'émission Apostrophe à laquelle Mait' Jean participait pour la sortie de son livre "La division Wallonie".
Le sujet "la guerre", y est abordé sous toutes ses formes, enrichi par la culture exceptionnelle des intervenants.
Le deuxième point positif que donne le visionnage de cette émission est qu'il n'y est point question de détracteurs de Jean Mabire, faut-il ou non lire Mait Jean, est-ce politiquement correcte ou non.............enfin bref, toutes ces questions posées par des cons incapables d'y apporter une réponse construite et argumentée.
Cette émission n'est rien d'autre qu'un rendez-vous d'historiens pointus débattant dans la cordialité et la reconnaissance du savoir de chacun
Tantôt

A l'occasion, un petit visionnage s'impose...

En plus il y a le grand Hélie de Saint-Marc