La crise ostréicole menace le Nord-Cotentin

Les huîtres subissent un phénomène de mortalité inquiétant sauf, pour l'instant, en Normandie. Le temps presse pour mettre des remèdes au point.

Éviter la propagation des virus

Alors que plusieurs sites ostréicoles en France sont touchés par une nouvelle hausse de la mortalité chez les huîtres juvéniles, les professionnels s'inquiètent. « Il faut que les arrêtés interdisant le transport des huîtres soient respectés dans toutes les régions afin d'éviter la propagation des virus et des bactéries, assure Joseph Costard, président de la section régionale conchylicole de Normandie. La Bretagne Sud n'a pas encore pris cette décision. Pour notre part, les ostréiculteurs doivent remplir une fiche dès la découverte de mortalité afin d'effectuer des diagnostics rapides. »

Pertes financières importantes

Le problème s'est déclaré le 5 mai dernier à Arcachon. La crise touche désormais toute la côte Atlantique, jusqu'aux portes de la Basse-Normandie. « J'espère que ces mesures n'ont pas été prises trop tard. Nous avons perdu la quasi-totalité de nos jeunes huîtres en 2008, soit une perte financière de 50 millions d'euros en Normandie. Si cela se reproduit, de nombreuses entreprises fermeront leurs portes », anticipe Joseph Costard.

Découvrir et détruire les agents pathogènes

Les représentants des professionnels ostréicoles lancent un cri d'alarme. « Ifremer a en charge de mettre en place des fiches épidémiologiques sur le plan national et ce n'est pas encore fait. Cet organisme n'a donné aucune cause quant à la mortalité, poursuit Joseph Costard. Nous avons un laboratoire privé à Caen qui nous donne dans la journée le nombre de virus contenus dans l'huître alors qu'il faut huit jours à Ifremer. Il faut mettre en place un plan massif pour découvrir et détruire les agents pathogènes avant d'arriver à la catastrophe. J'espère que la nature ne va pas être trop sévère à cause de l'inconséquence de certains professionnels ostréicoles. »

Des analyses minutieuses

Jean Prou, chef de station Ifremer à la Tremblade (Charente-Maritime), estime qu'il existe peu de solutions. « Notre laboratoire est le seul en Europe pour les pathologies des mollusques. Nous avons recherché les maladies à déclaration obligatoire, les agents infectieux exotiques, et les agents infectieux non connus en France. Aucun d'eux n'a été retrouvé dans les huîtres. Seuls les virus et les bactéries déjà connus y sont présents. »

Pas de remède... sauf le choix génétique

« Nos résultats indiquent un déséquilibre de ces agents pathogènes, ce qui fragilise l'huître et cause sa mortalité. Les facteurs peuvent être le changement climatique, la pollution marine ou autre. En période de croissance, le déséquilibre est encore plus important, regrette, impuissant, Jean Prou. Pour l'heure, il n'y a pas de remède sauf, à moyen terme, en sélectionnant par génétique des huîtres résistantes. » Une analyse de la situation qui n'est pas faite pour rassurer les professionnels de l'ostréiculture.


source ouest france

Citation :

La Bretagne Sud n'a pas encore pris cette décision

Toujours les mêmes pour faire chi le monde. le pognon et le pognon, la voila leur identité.

Les producteurs d'huitres et les différents acteurs de ce marché se sont réunis hier à Pirou pour leur assemblée générale annuelle.
Une assemblée marquée par la grave crise de la surmortalité chez les naissains, c'est à dire les jeunes huitres mises en culture pour être commercialisées sur un cycle de trois ans.
Déjà touché l'été dernier la Normandie n'est pas épargnée par ce problème qui frappe tous les bassins de production français. Une nouvelle réunion entre l'IFREMER et les responsables de section régionales est prévue la semaine prochaine à Paris.

Byin triste tout ça

Dans "Le Marin" des derniers vendredi passés, aucune bonne nouvelle. , les huitres clamsent les une aprés les autres et aucune solution ne semble pointer le bout de son nez.

C'est la deuxième fois que le mal leur tombe dessus
Cette
année encore la mortalité dépasse les 80 % pour les coquillages de
moins de un an. La procédure de calamité agricole a été lancée hier
dans le département pour les producteurs. Les ostréiculteurs attendent
des aides de l'Etat.

Junker a écrit:

Byin triste tout ça

Je me répète... même si je n'aime pas les huîtres !!!

Junker a écrit:

Junker a écrit:

Byin triste tout ça

Je me répète... même si je n'aime pas les huîtres !!!

merci de penser aux autres

Junker a écrit:

Junker a écrit:

Byin triste tout ça

Je me répète... même si je n'aime pas les huîtres !!!

Moi j'aime les huitres... Mais pas la politique

Junker a écrit:

Junker a écrit:

Byin triste tout ça

Je me répète... même si je n'aime pas les huîtres !!!

même chaude ? essaye junker j 'ai commencer avec

Chaude j'ai jamais essayé. Mais jusqu'alors, dés lors que je mange des huîtres, c'est la course à la porcelaine assurée

Et byin pour concilier les deux et ainsi ne pas te priver, t'as qu'à manger ta douzaine sur le trône

Byin tiens... Et à choisir, je dégobille sur Jacob ou sur Delafon

A ton avis

notre ami junker aurait une faiblesse intestinale !!!

Disons plutôt que les huîtres me posent quelques soucis gastriques !!!