10 km de rivière surpolluée, du jamais vu en Seine-Maritime

On ne trouve plus aucun poisson dans le Cailly entre Mondeville et
Deville les Rouen, une pollution sans doute due à un produit chimique.
Les gendarmes ont ouvert une enquête. La nappe phréatique n'a pas été
touchée, les habitants peuvent donc consommer normalement l'eau du
robinet. En revanche, la pêche est interdite jusqu'à nouvel ordre dans
le Cailly.

L'entreprise Seveso s'appelle Brenntag, elle conditionne 400 produits
chimiques différents à Montville, dont un produit chloré qu'on a
retrouvé dans la rivière jusqu'à Déville les Rouen. Les gendarmes
poursuivent leurs investigations sur place avec l'aide d'experts
dépéchés par Brenntag. Les gendarmes étudient également d'autres
pistes, dont celle d'un acte de malveillance.

Boucle de la Seine : Avis favorable de classement

Les Verts de Haute-Normandie ont salué lundi l’annonce de l’avis favorable donné par le préfet de région au classement de la boucle de Seine dite “de Roumare“, la première en aval de Rouen, a indiqué lundi Véronique Bérégovoy, présidente du groupe des Verts au conseil régional de Haute-Normandie.

« Malgré les multiples attaques dont le classement des Boucles de Seine fait l’objet depuis plusieurs semaines de la part des milieux économiques et de leur porte-parole régional, la CRCI, la commission régionale de classement des sites a tranché » se réjouit Mme Bérégovoy. Pour les Verts, cet avis favorable rejette « clairement » la demande d’acteurs économiques, de la communauté d’agglomération de Rouen et de « certains élus » du Département d’en exclure les zones urbanisables.

Il s’agit d’une « décision politique importante pour notre région. Elle constitue une première étape vers le classement de l’ensemble des Boucles de la Seine, qui garantira la continuité écologique sur notre territoire », estiment les Verts.

La décision de classement est maintenant du ressort du ministre de l’Ecologie, le classement définitif du site n’intervient qu’après l’avis du Conseil d’Etat sur le projet de décret, et enfin la signature du Premier ministre.

Source : ANI
Date : 13/10/2009 09:12

Voilà une bonne nouvelle qui évitera peut être dorénavant les pollutions évoqués par nenel.

Tantôt

Connais tu le début et la fin géographiques de ces boucles de Seine?

Et bien écoute, si je regarde ma carte de France, il semblerait, pour la partie normande de la Seine que ça aille depuis Bonnières sur Seine (78) jusqu'au pont de Tancarville.

Merci bien

Aujourd'hui, seuls 15 % des nappes phréatiques et 30 % des cours d'eau du bassin Seine-Normandie (1) sont en bon état écologique.



18 millions d'habitants, 40 % des activités industrielles du pays, 25 % de la production agricole, le bassin géré par l'Agence de l'eau Seine-Normandie est soumis à de nombreuses pollutions. « Pour atteindre le bon état sur toutes les masses d'eau d'ici 2015, il faudrait investir 19 milliards d'euros, soit 3,1 milliards chaque année », explique l'agence. « Un tel plan correspondrait à une accélération des dépenses de 240 %. Ce qui dépasse largement les capacités de financement des maîtres d'ouvrage. »

Réuni à Paris en fin de semaine dernière, le Comité de Bassin, présidé par André Santini, a donc décidé de revoir ses ambitions à la baisse. « En proposant des dérogations de délais pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Sdage (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux) ». En ramenant, aussi, le montant des investissements à 9 milliards pour la période 2010-2015.

Réduire les rejets

Devant l'ampleur de la tâche, les 185 membres du Comité de Bassin ont ciblé deux grandes priorités : « Obtenir le bon état des eaux sur deux tiers des cours d'eau et sur le tiers des eaux souterraines. Réduire les rejets de 41 substances dangereuses pour la santé et l'environnement. » Les rejets radioactifs n'étant pas retenus par la loi sur l'eau, ils ne sont pas concernés.

Pour l'agriculture, le programme a été recentré « sur les diagnostics et les formations des agriculteurs à des pratiques à moindre impact environnemental ». Cette décision a permis de réduire le budget prévu pour lutter contre les nuisances agricoles de 600 millions d'euros à 240 millions d'euros. L'économie de la mesure est évidente, son efficacité beaucoup moins.

Globalement le nouveau Sdage prévoit de se consacrer pour « 60 % à l'assainissement des villes, 25 % aux pollutions agricoles, 5 % aux pollutions industrielles et 10 % à la restauration des rivières et des zones humides ».

Ce nouveau plan a été adopté vendredi à une large majorité. Il a le soutien des collectivités, des agriculteurs et des industriels. En revanche, les représentants des consommateurs et des associations de protection de la nature ont voté contre ou se sont abstenus.

source : http://www.ouest-france.fr/actu/actu_BN_-Agence-de-l-eau-neuf-milliards-pour-depolluer-_8618-1140662_actu.Htm du 03/11/2009

Quand je lis ça : "les représentants des consommateurs et des associations de protection de la nature ont voté contre ou se sont abstenus." ; je me dis qu'il y a des baffes qui se perdent. Mieux vaut un investisement de 9 milliards que rien du tout !!!

Tantôt