Type : Communiqué de presse
Emetteur: Préfecture de la Région Haute Normandie
Thème: Infos Générales | Santé/ Médecine
Cas de méningite dans l'agglomération rouennaise 26/06/2006 - Un cas d'infection invasive à méningocoque a été diagnostiqué le lundi 26 juin 2006 chez un nourrisson de 9 mois domicilié dans l'agglomération rouennaise.
Un traitement antibiotique préventif a été prescrit à son entourage familial proche. Cet enfant ne fréquente pas de collectivité.
L'étude biologique du germe responsable a montré qu'il s'agit d'un méningocoque de groupe B. Seul un traitement préventif précoce par antibiotique est préconisé pour l'instant. Des informations complémentaires seront transmises à ses proches sur la nécessité d'une vaccination complémentaire.
A ce jour, rien ne permet de faire le lien entre les deux derniers cas.
Il est rappelé que le mode de transmission du méningocoque par la salive limite le risque de contamination aux personnes ayant été en contact direct, étroit et répété avec la personne malade (dans un face à face à moins d'un mètre pendant plus d'une heure) dans les 10 jours avant son hospitalisation. Il n'y a pas lieu de prévoir un traitement pour les personnes n'ayant pas été en contact direct avec le malade.
Ceci porte à 31 le nombre d'infections invasives à méningocoque en Seine-Maritime depuis le 1er janvier 2006.
Cas de méningite dans le canton de BOOS 26/06/2006 - Un cas d'infection invasive à méningocoque a été diagnostiqué le vendredi 23 juin 2006 chez un enfant de deux ans résidant dans le canton de Boos.
Un traitement antibiotique préventif a été prescrit à son entourage familial proche. Ce petit garçon ne fréquente pas de collectivités.
L'étude biologique du germe responsable est en cours : seul un traitement préventif précoce par antibiotique est préconisé pour l'instant. Selon le germe identifié, des informations complémentaires seront transmises à ses proches au cas où une vaccination complémentaire serait nécessaire.
Il est rappelé que le mode de transmission du méningocoque par la salive limite le risque de contamination aux personnes ayant été en contact direct, étroit et répété avec la personne malade (dans un face à face à moins d'un mètre pendant plus d'une heure) dans les 10 jours avant son hospitalisation.
L'Institut de veille sanitaire (InVS), la direction générale de la santé (DGS) du ministère de la santé et des solidarités (département des situations d'urgence sanitaire), la cellule d'intervention régionale en épidémiologie (CIRE) de Haute Normandie ainsi que le maire de la commune concernée ont été informés de la survenue de ce cas.
Ceci porte à 30 le nombre d'infections invasives à méningocoque en Seine-Maritime depuis le 1er janvier 2006.