Deux femmes et un homme ont été interpellés dans le cadre d'une escroquerie. Ils réglaient leurs emplettes avec un chéquier volé et une fausse carte d'identité.
Trois personnes originaires de l'agglomération de Rouen ont été placées en garde à vue dans le cadre d'une escroquerie aux chèques volés. Ces deux femmes, de 49 et 42 ans, et cet homme, de 49 ans, ont été remis en liberté en attendant leur convocation devant le tribunal correctionnel. Ils sont poursuivis pour recel de vol, escroquerie, faux et usage de faux documents administratifs.
L'arnaque est révélée il y a quelques jours. Quand les caissières d'un magasin d'alimentation du Petit-Quevilly ont font part de leurs doutes à la police. Mercredi 14 juin, une cliente présente un chèque et une pièce d'identité pour régler ses achats. Mais les employées du supermarché refuse ce moyen de paiement : la cliente n'a pas les deux pièces d'identité requises.
C'est le comportement de celle-ci qui met les salariées en alerte. Ils voient la cliente monter dans une Peugeot 306, sans demander son reste. Les témoins communiquent alors son signalement ainsi que la plaque d'immatriculation du véhicule, conduit par une autre femme. Mobilisés, les policiers de la compagnie départementale d'intervention repèrent, quelques heures plus tard, la voiture signalée, à Sotteville-lès-Rouen. Les deux femmes sont là...
200 € la fausse pièce d'identité
Au cours de leur garde à vue, elles ont reconnu avoir effectué des achats dans deux autres supermarchés du Grand-Quevilly et de Saint-Etienne-du-Rouvray. Ce, avec un chéquier qu'elles savaient volé. Et une carte d'identité falsifiée.
Selon leurs déclarations, c'est le concubin de l'une d'elles qui était l'instigateur de cette arnaque. Ce Stéphanais de 49 ans était déjà connu de la police pour des faits similaires. Lui, a été interpellé lundi. Il a avoué le recel de vol. Il a également reconnu avoir payé un faussaire de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) - 200 € - pour qu'il lui fabrique une carte d'identité.
Le montant du préjudice subi par les grandes surfaces n'a pas encore été estimé. Le chéquier volé a, lui, été rendu à son propriétaire, qui demeure à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.