actes malveillants envers la SNCF

Entendu ce midi au jt de fr3, les actes malveillants visant les catheners de la SNCF seraient le fruit d'une action de militants anarcho autonomistes de diverses régions dont la Normandie.
Extrait des sources:
L'enquête sur les sabotages en série contre les caténaires de la SNCF avance à grands pas. 10 personnes ont été placées en garde à vue ce mardi matin.

En début de matinée, Michèle Alliot-Marie avait annoncé annoncé l'arrestation de 8 personnes.

Ces interpellations tendent donc à confirmer l'hypothèse du "sabotage concerté", avancé par des responsables politiques et du réseau ferroviaire.


Que sait-on de ces personnes ?
Elles appartenant à "l'ultra gauche, mouvance anarcho-autonome", selon Michèle Alliot-Marie. Aucun des interpellés ne travaille à la SNCF. Toutefois, certains "auraient leurs entrées chez les cheminots et à la SNCF", selon RTL.

Comment se sont déroulées les interpellations ?
Les saboteurs présumés ont été arrêtés tôt ce matin, vers 6 heures, à leur domicile en Corrèze, dans la Meuse, en région parisienne et à Rouen. Ils se sont rendu sans poser de difficulté.

D'autres éléments dans l'enquête ?
Des perquisitions sont en cours ce mardi matin, dans diverses villes dont Tarnac (Corrèze), Rouen et Paris.

Les enquêteurs disposent aussi d'empreintes d'ADN récupérés sur les barres de fer qui étaient posées sur les caténaires.


Quelle suite pour les interpellés ?
Comme il s'agit d'une affaire de terrorisme, leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures, soit jusqu'à samedi. Ils risquent entre 3 et 10 ans de prison ferme et jusqu'à 75.000 euros d'amende.

C'est quoi déjà ces sabotages ?
La SNCF a été victime de 4 sabotages le week-end dernier. Samedi, le trafic des TGV entre Paris et Lille a été totalement interrompu pendant une heure, entre 7h30 et 8h30. Quelques 160 TGV, Thalys et Eurostar ont subi d'importants retards. La cause: des caténaires ont été sabotées. Des morceaux de métal ont été trafiqués afin d'être fixés sur les cables d'alimentation électrique.

Les responsables politiques et des train avaient alors évoqué un "sabotage concerté".

(Sources: Le Parisien, lemonde.fr, 20minutes.fr, RTL.fr)

Le Hable a écrit:

action de militants anarcho autonomistes de diverses régions dont la Normandie.

Le Hable a écrit:

action de militants anarcho autonomistes de diverses régions dont la Normandie.

Parce que ce ne sont pas gentils Ben mince alors, je suis vert

Citation :

je suis vert

Un coming-out politique :rendeer: , fais gaffe ça commence par vert et ça fini rouge et noir

cela donne des idées à certains !
hier le TER n°857 200 parti de 16 h 21 de Caen a percuté une plaque de béton à la hauteur de Vingt-Hanaps à quelques kilomètres d'Alençon !

Les 9 membres présumés de la cellule invisible étaient présentés ce matin au Parquet de Paris...après 4 jours de garde à vue...
5 formeraient le noyau dur de ce groupe d'ultra gauche...les 4 autres seraient moins impliqués, c'est le cas notamment des deux jeunes rouennais interpellés à Rouen...
ils sont au total 3 rouennais mis en cause dans cette affaire...

Le Hable a écrit:

Citation :

je suis vert

Un coming-out politique :rendeer: , fais gaffe ça commence par vert et ça fini rouge et noir

Non point, j'ai jamais aimé Jeanne Mas

Métal Urbain aussi (l'âge d'or)

Environ 50 personnes ont manifesté hier devant le palais de justice de Rouen contre les mises en examen de 8 personnes dans la récente affaire des sabotages de lignes SNCF. Parmi les manifestants, Mathieu, 25 ans : il fait partie des 2 rouennais arrêtés à l'aurore, le 11 novembre dernier.Il proteste toujours contre son arrestation et sa mise en examen: pour lui, l'affaire est plus politique que judiciaire....

Cette affaire a été traité par la DNAT et le TGI de Paris section terrorisme ,on est donc en pleine affaire de terrorisme, et bien que ces manifestants soient mis en examen pour incitation à la violence, soutien d'une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

La demi-région Basse-Normandie suspend ses paiements à la SNCF

Le conseil régional de Basse-Normandie a décidé de suspendre ses paiements à la SNCF prévus dans le cadre d'une convention sur le TER pour protester contre "de trop nombreux incidents survenus ces derniers mois sur les lignes bas-normandes et de façon répétée ces derniers jours".

Le président PS de la région Basse-Normandie, Laurent Beauvais, explique sa décision au micro de Marie Guibal.

La région Basse-Normandie est en colère contre la SNCF. Elle a décidé de suspendre ses paiements à la SNCF prévus dans le cadre d'une convention sur le TER pour protester contre "de trop nombreux incidents survenus ces derniers mois sur les lignes bas-normandes et de façon répétée ces derniers jours". "L'exaspération des usagers est à son comble et justifie la décision que vient de prendre Laurent Beauvais, président (PS) de la région Basse-Normandie, de suspendre son paiement à la SNCF dans le cadre de sa convention TER", annonce la collectivité dans un communiqué. Par "incidents", la région entend des retards et des annulations de trains, dû à un manque de chauffeurs, au gel du gazole mais elle fait aussi état de la mauvaise qualité du service ferroviaire, comme des dysfonctionnements fréquents du chauffage ou de la climatisation, a précisé une porte-parole.

"La répétition de ces incidents démontre l'insuffisance des moyens techniques et humains déployés par la SNCF sur notre territoire au regard des moyens financiers importants engagés par la région Basse-Normandie (50 millions d'euros par an dans le cadre de la convention TER)", poursuit la collectivité. La Région suspend ses paiements mensuels jusqu'à ce que la situation s'améliore, a précisé la porte-parole.

source : http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Politique/Regions/La-region-Basse-Normandie-suspend-ses-paiements-a-la-SNCF/ publié le 11/01/2009

La demi-région "basse" Normandie va reprendre ses versements à la SNCF pour le TER

La Basse-Normandie "va reprendre à partir de mars" ses versements à la SNCF pour le TER qu’elle avait suspendus en janvier pour protester contre les "très nombreux dysfonctionnements" de ces trains, a annoncé vendredi le président PS de la région Laurent Beauvais.

La région s’est dit "satisfaite" des mesures pour améliorer le service et dédommager les voyageurs, annoncées par le président de la SNCF Guillaume Pepy à l’issue d’une rencontre avec Laurent Beauvais à Caen, vendredi à l’occasion de l’inauguration de la gare rénovée de cette ville.

"Pour les 4.000 abonnés au TER bas-normands, l’abonnement d’avril sera 40% moins cher et la SNCF s’engage à l’avenir sur une réduction de 40% sur l’abonnement mensuel si 5 retards de plus de 14 minutes sont subis sur un même mois", a indiqué M. Pépy lors d’une conférence de presse avec la région.

"C’est une première en France", a-t-il assuré. En échange la région s’engage à acheter ou louer une rame supplémentaire, en plus des 35 actuelles, selon M. Beauvais.

Concrètement la région va payer en mars l’argent qu’elle devait verser à la SNCF pour le TER pour janvier, février et mars. La convention sur le TER avec la Basse-Normandie prévoit un versement de 50 millions d’euros par an, payé en 12 fois.

Laurent Beauvais avait annoncé le 9 janvier la suspension de ces paiements, dénonçant de "trop nombreux incidents", des retards et des annulations de trains, dus notamment à un manque de chauffeurs ou au gel du gazole, ainsi que des dysfonctionnements fréquents du chauffage ou de la climatisation.

Source : AFP
Date : 2/03/2009 14:07

Au départ de Paris, 3 heures pour Marseille, autant pour Cherbourg !

Un TGV, un jour. Ce jour risque d'être lointain. Caen et Cherbourg souffrent d'un handicap géographique pour être reliés à Paris par TGV. Trop loin et trop près de Paris, les deux agglomérations bas-normandes ont, d'une part, de faibles bassins de population à la différence de Lille, Nantes ou Strasbourg ; et d'autre part, elles ont comme voisins ni Belges, ni allemands, mais la mer et ses poissons.

160 voitures Corail. Entièrement rénovées dans les ateliers SNCF de Romilly-sur-Seine, les nouvelles voitures Corail ont fait leur apparition sur le Paris-Caen-Cherbourg le 7 juin 2007... à l'heure de la mise en service du TGV Est. Usées, fatiguées, vieillies, les rames précédentes avaient 25 ans d'âge. Coût de la rénovation qui laisse un peu sur sa faim : 44 millions d'euros, dont la moitié payée par le conseil régional de Basse-Normandie.

29 locomotives. Si les wagons sont bons, les locomotives électriques le sont moins. Le parc compte 28 locomotives : 8 « BB 26 000 » d'un âge moyen de 18 ans, 21 « BB 15 000 » d'un âge moyen de 32 ans et demi !

3 millions de voyageurs. La ligne Paris-Caen-Cherbourg est une des plus fréquentées de France avec 3 millions de voyageurs par an. C'est aussi une des plus rentables.

Le dernier voyage. Aux armes de la ville de Caen, le turbotrain numéro 2014 effectua son dernier voyage le 1er juin 1996. Lancé un quart de siècle auparavant, le 25 septembre 1970, avec quatorze relations journalières en 1 h 49 pour un Caen-Paris, le turbotrain fut la fierté normande. Trop gourmand en énergie, il fut victime de la hausse du prix du pétrole dès sa mise en service.

Le premier train électrique. Le 30 mai 1996, l'avant-veille du dernier turbo, Anne-Marie Idrac, alors secrétaire d'État aux Transports, et Loïk Le Floch-Prigent, alors PDG de la SNCF, inaugurent l'électrification des voies ferrées Mantes-Caen-Cherbourg et Mantes-Trouville. La Basse-Normandie a partagé avec l'État et la SNCF la lourde facture : plus de trois milliards de francs, soit 450 millions d'euros.

1933. Fin janvier, lors d'une séance de questions au gouvernement, Bernard Cazeneuve, député-maire PS de Cherbourg, a vivement interpellé Hubert Falco, secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire. Extrait : « Plus un train n'arrive à l'heure ! En 1933, quand le président de la République est venu inaugurer la gare transatlantique de Cherbourg, il a mis trois heures. Aujourd'hui, cela peut prendre trois heures vingt. En soixante-dix ans, on a perdu vingt minutes. Et ne parlons pas du Paris-Granville ! »

Six comités de ligne. Ils sont présidés par des élus régionaux. Le Caen-Rennes par Frédérique Heurguier. Le Caen-Tours par Denise François. Le Lisieux-Caen-Cherbourg par Jean-Claude Forafo. Le Lisieux ¯ Trouville/Deauville-Dives/Cabourg et le Caen ¯ Rouen par Pierre Mouraret. Le comité de suivi du Paris-Granville est géré par la SNCF. La Région en a réuni un exceptionnellement le 6 février, pour préparer les assises régionales. Chaque comité de ligne est composé de 15 à 25 personnes.

source : http://www.ouest-france.fr/actu/actu_BN_-Au-depart-de-Paris-3-heures-pour-Marseille-autant-pour-Cherbourg-_8618-862060_actu.Htm