1er millésime de vin rouge en Normandie

Gérard SAMSON, vigneron passionné des Arpents du Soleil à Grisy

Un premier millésime de vin rouge pour l’unique vignoble de Normandie



A quelques kilomètres au sud de Caen dans le Calvados, à Grisy, existe un microclimat sec et chaud qui fait le bonheur de l’unique vigneron de Normandie : Gérard Samson.

Ce notaire atypique de 50 ans vit en réelle synergie avec la nature et la gastronomie. Passionné de vin depuis l’enfance, Gérard Samson plante son cep de raisin de table originel en 1973 dans la propriété familiale près de Saint-Pierre-sur-Dives dans le Pays d’Auge. Il vinifie le premier litre en 1980 et obtient des résultats très corrects qui l’incitent à se renseigner sur la viticulture en Normandie. Il découvre alors l’existence d’un vignoble unique, situé à un quart de lieu de l’église de Grisy et répertorié en 1762 sur la carte de Cassini, première cartographie géométrique du royaume de France. Sur ce coteau orienté au sud et disposant d’un sol exceptionnel, un vignoble prospérait de l’époque médiévale à la fin du 18e siècle. Il n’en faut pas plus à Gérard Samson pour se lancer dans une formation viticole au lycée de Beaune, à l’issue de ses études notariales. Il réalise des stages dans l’ensemble de la France mais son attachement à la Normandie le pousse à revenir sur les terres familiales.

Son étude notariale installée à Saint-Pierre-sur-Dives en 1990, Gérard Samson réalise petit à petit que le coteau du « Soleil » est le lieu qu’il lui faut pour aller au bout de sa passion. En 1995 et au terme de trois ans de démarches, il obtient le droit de planter des vignes sur les 9 hectares du site qu’il acquiert en mars. Un demi hectare est planté dès l’été avec le soutien de la famille et des amis. La vigne se développe avec une croissance régulière et le 1er millésime des « Arpents du Soleil » est récolté en 1998 : 2800 bouteilles de 50 cl d’un vin blanc, sélectionné immédiatement au guide Hachette des Vins. Le recrutement d’un salarié, l’évolution favorable de son chiffre d’affaires et la construction, en 2006, d’un bâtiment de 700 m2 parfaitement intégré dans cette nature qu’il aime tant, confirment que le notaire avait raison d’y croire. En 2007 et avec 3 hectares plantés, 15 000 bouteilles de 50 cl ont été produites. Les « Arpents du Soleil » ont été reconnus par six récompenses au Guide Hachette des Vins et trois médailles de bronze au Challenge International du Vin de Bourg sur Gironde. Marqué par la minéralité de son terroir, le produit normand est classé dans les meilleurs vins de France. Il compte parmi ses clients des cavistes, restaurateurs, particuliers et s’exporte au Japon.

A l’automne prochain, Gérard Samson commercialisera 1 200 bouteilles de son premier vin rouge, millésime 2007. Le vigneron continue le développement de son activité par la plantation progressive des 6 hectares restants et envisage d’autres marchés à l’export. Il organisera prochainement des visites-dégustation de son vignoble pour faire partager sa passion. Comme il le souligne le bon vin est une alchimie entre son terroir et l’homme qui le produit…

source : http://www.calvados-strategie.com/fr/economie/dossiers.php?p_id=14

Trés curieux de gouter ce breuvage

Mé itou

on peut trouver Les Arpents du Soleil chez l enseigne Nicolas à Caen

http://nicolas.caen.monsite.wanadoo.fr/page5.html

cnico14 a écrit:

on peut trouver Les Arpents du Soleil chez l enseigne Nicolas à Caen

Toujours les bonnes adresses le cnico quant y s'agit de

toujours

Moi aussi, j'y goûterais bien...

Merci Nico, as tu déja siroté ce bion breuvage?

non pas encore, je suis passé chez Nicolas y a deja quelques années mais le prix m avait un peu frainé à vrai dire

cnico14 a écrit:

non pas encore, je suis passé chez Nicolas y a deja quelques années mais le prix m avait un peu frainé à vrai dire

Le prix de quoi ? Des plaquettes de freins...

J'espère qu'il est meilleur que celui de nos ancêtres. On reservait généralement la piquette normande pour les ambassadeurs anglais sous François 1er

Nul doute Bjarni, mais j'suis certain qu'au pays du jaja, on s'gardait les bonnes bouteilles et qu'on 'r'filait le pisse-dru aux cousins.

J'connais un gars qui boit ....... tout sauf du jus de raisin!!!! Parait que c'est pô tradi!
Bon on à décidé de lui prouver qu'il y avait bien des vignes en Normandie, et ce il y à très, très longtemps, donc si quelqu'un à des infos la dessus on arrivera bien à nos fins!!!!!!!!

Junker a écrit:

Il découvre alors l’existence d’un vignoble unique, situé à un quart de lieu de l’église de Grisy et répertorié en 1762 sur la carte de Cassini, première cartographie géométrique du royaume de France. Sur ce coteau orienté au sud et disposant d’un sol exceptionnel, un vignoble prospérait de l’époque médiévale à la fin du 18e siècle.

VOILA !!!

Boujou Vilma

T'as rien de plus ancien Junker? tu connais le gars en question et ça s'ra pô assez vieux pour lui!!!!

RECHERCHES SUR L’ORIGINE DE L’USAGE DU VIN ET DU CIDRE, A CAEN ET DANS LES ENVIRONS DE CETTE VILLE.


L’objet de ce travail, dit le rapporteur, n’est point un Traité sur le Vin et le Cidre, comme quelques autres ouvrages avec lesquels on pourrait le confondre, mais une histoire de la Vigne et du Pommier dans notre pays.

Sur ce qui regarde la Vigne, les monuments recueillis par l’auteur ne remontent pas au-delà du XIe siècle, quoiqu’il soit certain que la culture de cet arbuste, abandonnée à la fin du Ier siècle de l’ère vulgaire par suite des ordres de l’Empereur Domitien, a été reprise dès la fin du IIIe ; parce que l’histoire fournit à peine, pour cet intervalle, quelques témoignages vagues relatifs à nos contrées.

Mais on voit qu’en 1026 le Duc Richard III, épousant Adèle de France, lui gagea douaire sur plusieurs de ses domaines dans la Basse Normandie, et entre autres sur la ville de Caen, sur ses vignes, ses prairies, etc.

Et outre le Duc de Normandie, plusieurs particuliers possédaient des vignobles dans nos environs, ainsi que l’atteste un grand nombre de chartes citées par l’auteur.

Il y avait de ces vignobles à Fontenay, à Allemagne, sur les côteaux de Mondeville, à Hérouville, aux côteaux du Moulin-au-Roi, et à ceux qu’on longe pour aller aux hameaux de Couvrechef et de la Folie, à Calli, à Venoix, à Carpiquet, qui en était tout couvert, et dont l’abbesse de Caen possédait une partie, avec la dîme du reste, et un droit sur ses vassaux, pour le charriage de ses vins, appelé vinagium dans les actes de cette époque.

Il y avait aussi des vignobles à Beuville, à Ranville, à Bavent, sur les côteaux de Troarn, de Janville, de Saint-Pair et de Sannerville ; dans la seigneurie du Ham, à Dives, à Livet près Lisieux, à Canon, à Ecots, à Mézidon, à Bray-la-Campagne ; enfin à Cesny et Oisy, appelés encore aujourd’hui Cesny-aux-Vignes et Oisy-aux-Vignes, et surtout à Argences, où il en subsiste encore, à Moult, à Bellengreville, à Airan, à Soulengy près Falaise et à Mondrainville.

Il est à remarquer que, dans le XVe siècle, le vin d’Argences était réputé de très-bonne qualité, et se vendait plus cher que le vin français ; que la commune de Moult, jadis toute plantée en vignobles, ainsi que celle d’Argences, produisait aussi des vins très-renommés, et qu’on distinguait par le nom des quartiers où ils croissaient ; et que ceux d’Airan avaient encore plus de réputation, surtout pour certains cantons.

Quoi qu’il en soit, nos anciens vignobles étant insuffisants pour la consommation de notre pays, les supposât-on doubles, et même triples de ce qu’on en connaît par les titres subsistants, la bière était toujours la boisson ordinaire dans nos contrées, comme elle l’avait été pour les Celtes, nos ancêtres ; et c’est ce qui résulte encore des citations faites par M. De La Rue.

Quant au cidre (Sicera) nom par lequel les Hébreux entendaient toute liqueur enivrante autre que le vin, M. De La Rue admet, suivant l’opinion de Huet, que son usage nous est venu de l’Espagne, qui l’avait pris de l’Afrique, où il était très-ancien. Pour en fixer l’origine dans nos contrées, il rapporte plusieurs faits, et les appuie de raisonnements qui paraissent établir que le cidre fut connu parmi nous dès le commencement du XIe siècle, et conséquemment avant les Croisades ; que les premiers pommiers qui le fournirent n’étaient point greffés ; que cet arbre ne fut cultivé d’abord que par les soins des grands seigneurs de la province, mais que dès le XIIIe siècle, cette culture avait déjà fait des progrès considérables, surtout dans le pays d’Auge : ce qui n’empêche pas que l’usage de la bière ne se soit soutenu concurremment avec celui du cidre jusque dans le XVe siècle, époque où les pressoirs encore presqu’inconnus dans les campagnes, ne se trouvaient guères que dans les villes, où il fallait aller vendre les pommes.

C’est aux habitants du pays d’Auge que l’auteur du mémoire croit devoir attribuer les premières plantations du pommier, qui dut aussi être cultivé de bonne heure dans le Cotentin et dans le Bessin.

Pour ce qui est des premières espèces connues, les anciens actes parlent de la pomme Richard et de la pomme de Jacob d’Angleterre, qu’on ne trouve point dans les nomenclatures modernes, de celle de Menuet et de celle d’Ozane. Il en est plusieurs qui portent le nom des communes ou des particuliers qui les ont d’abord cultivées.

Extrait de l’ouvrage “Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement”
Auteur : Abbé Gervais de La Rue
Publication : Caen : Mancel, 1842. Vol. 1, 320 pages

Merci cnico! On avance, on avance je sens le Bourgueil arriver dans la goule du gars!!!!!

j avais lu un article il y a un moment déja sur les vignes normandes au moyen age où l auteur citait les lieux où l on peut encore voir les restes de ces vignes essentielement sur la vallée de la Seine

je cherche je cherche

Y'en a au jardin public de Cherbourg et dans l'gardin de mon beau-pére

ca y est j ai trouvé :

dans le livre "Petite histoire et grands secrets des boissons en Normandie" ( ) de Francis Lanöe - éditions Charles Corlet - l auteur nous raconte que la première mention connue de la vigne en Normandie daterait de 584 aux environ de Lisieux mais que le vignoble Avranchin fut sans doute le premier planté : le domaine de Brion (propriété du Mont St Michel), le Val St Père, Ardevon, Boucey, les Pas, St Martin des champs, les vallées de la Sée, de la sélune, et du Couesnon produisaient des vins réputés.

Plus loin l auteur mentionne que les vikings entre 820 et 911 prirent un tel gout au vin qu ils décidèrent de piller les abbayes produisant du vin et d éxiger le paiement en vin d une partie des rançons. Par la suite apres 911 les vikings enfin baptisés vont reconstruire les abbayes qu ils avaient détruit en favorisant le vignoble normand qui atteindra son apogée entre le 12e et 14e siècle. Au 12e siècle Rouen deviendra le plus important port de commerce en vin de l Europe du Nord.

Dans la vallée de la Seine, les vignerons trouveront les conditions favorables pour la mise en place d un vignoble de qualité (Jumiège, St Wandrille, Routot, Amfreville sous les Monts, Heudebouville, les Andelys où la rue Guynemer s appelait autrefois le chemin des vignes, Gaillon et Aubevoie.

Le vignoble disparaitra en partie à cause des conditions climatiques et géologiques mais aussi à cause de rivalités politiques et économiques.
A la fin du Moyen Age le vin de qualité reste quand même à un prix trop élevé pour le petit peuple qui préfère la bière.
En 1709 le vignoble normand fut en partie detruit par l hiver, certains lieux en garderont des traces dans leurs noms : Cesny aux Vignes pres d Argences, Vignats pres de Falaise, la Verjussière pres de Coutances, la Vigne à Treilly, la Vigne Liot pres de Cherbourg, le Rocher du Vignage en forêt d Ecouves, l allée des vignes à evreux, les vignettes au Vaudreuil...

Enfin le plus septentrional des vignobles français est normand : à Martin Eglise pres de Dieppe, Mr et Mme Venon ont plantés en 1985 quelques rangées de ceps de chardonnay qui donnent quelques bouteilles de vin blanc qu ils ne commercialisent pas.



voila j espere que ce petit résumé répondra à vos attentes

très intéressant a lire merci

reportage sur les vendanges vu a l'instant sur le france3 basse normandie

20 000 bouteilles par ans


http://www.arpents-du-soleil.com/index.php

nenel61 a écrit:

reportage sur les vendanges vu a l'instant sur le france3 basse normandie

20 000 bouteilles par ans


http://www.arpents-du-soleil.com/index.php

Où que c'est que tu as vu ça encore

j'ai entendu de mes oreilles 20 000 l'année dernière tu va dire le contraire neness