Un couple d'habitants d'un village de l'Eure a été débouté d'une demande de dommages et intérêts pour des troubles que lui auraient occasionnés les braiments de l'âne de leur voisine, a-t-on appris vendredi auprès du tribunal d'instance de Bernay.
Le tribunal a estimé que les braiments de l'âne Pedro, du petit village de Saint-Germain-la-Campagne, ne pouvaient être considérés comme constituant un "trouble excessif du voisinage".
Le couple dérangé par l'âne réclamait 3.500 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Le jugement rendu jeudi met fin à une longue bataille autour de la liberté de Pedro de s'exprimer, lancée en 2003 par ses voisins irascibles, qui l'avaient poursuivi même après leur déménagement.
Leurs successeurs avaient eux rejoint le comité de soutien de Pedro qui s'était formé dans le village.