encore un article sur le projet :
source : http://www.calvados-strategie.com/fr/actualites/50-eoliennes-au-large-de-port-en-bessin-dans-le-calvados_cs-1050.html
Le
Calvados est doté d’un des meilleurs gisements de vent et de fonds marins propices à de solides fondations pour l’implantation d’un
parc éolien. D’ici 2011,
50 éoliennes de 5 MW chacune s’implanteront au large de
Port en Bessin, à 10 Kms au nord de
Bayeux, couvrant ainsi près de 70% des besoins de la population du Calvados.
Avec 15 ans d’expérience sur les parcs éoliens et plus de 1000 éoliennes installées en mer, la société française WPD offshore France SAS
travaille étroitement avec les élus, administrations et professionnels
de la mer dans toute l’Europe. Le projet d’éoliennes offshore du
Calvados est actuellement en phase de concertation sur le lieu précis
d’installation, afin de concilier développement durable et économie
locale. La surface délimitée par les éoliennes ne représenterait pas
plus d’1% à 2% de la baie de Seine. L’espacement de 800 m entre
les éoliennes permettra d’autoriser certains modes de pêche tels que
les casiers, les filets fixes ou les lignes dans le parc éolien. Les
gisements principaux de coquille Saint Jacques ont d’ores et déjà été
écartés, tout comme plusieurs zones où le chalutage est intense.
Le parc éolien offshore entraînera emplois et
retombées financières pour les communes et le milieu maritime du
Calvados. Chaque éolienne rapportera tous les ans 30 000 euros à un
fond maritime géré par le département et 30 000 euros aux communes
concernées.
Le littoral du Calvados, qui accueille de nombreux
touristes chaque année, sera préservé. Le parc éolien, éloigné d’au
moins 8 Kms de la côte, sera peu visible. Les précédentes expériences
d’éoliennes offshores prouvent qu’elles deviennent vite des lieux de
ballades attirant plaisanciers, navettes touristiques et colloques
autour des énergies vertes.
La France dispose d’une longue tradition maritime
et des équipements offshores. L’énergie éolienne vit actuellement une
révolution qui la dirige vers la mer. En 2030, 50% de la capacité
éolienne sera offshore.