PARIS (Reuters) - Cinq hommes soupçonnés de soutien logistique à la branche d'Al Qaïda au pays du Maghreb islamique, l'ancien GSPC, ont été arrêtés mardi près de Paris et Rouen et placés en garde à vue à la Direction de la surveillance du territoire (DST), apprend-on de sources judiciaire et policière.
Il n'y a aucun lien entre cette procédure et les attentats commis à Alger la semaine dernière, revendiqués par Al Qaïda au pays du Maghreb islamique et qui ont fait 37 morts, selon le parquet de Paris et la police.
Comme le révèle le Figaro, les suspects, un Tunisien, des Algériens et des Franco-Algériens sont soupçonnés d'avoir fourni du matériel informatique et des moyens de télécommunication aux activistes algériens, mais n'étaient impliqués dans aucun projet d'attentat.
Aucun explosif et aucune arme n'ont été saisis lors des perquisitions opérées aux domiciles des suspects, en région parisienne et près de Rouen.
Trois autres personnes interpellées dans l'opération mardi soir par la DST, ont déjà été relâchées mercredi sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles.
Le juge d'instruction antiterroriste Philippe Coirre, qui a piloté l'opération par commission rogatoire, a jusqu'à samedi pour décider lesquels des suspects lui seront présentés en vue d'une mise en examen.